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Salut tout le monde, aujourd'hui je vous partage un big big coup de coeur : La vraie vie, de la romancière belge Adeline Dieudonné. Ce court roman a remporté de nombreux prix et pas seulement en France. Il m'a retournée dès le début de l'histoire et se hisse dans mes favoris de l'été. Pour découvrir mes lectures du mois de juillet c'est ici.

Sans plus vous faire attendre, je vous le  présente.

Personnages principaux :

  • la narratrice (on ne connaît pas son prénom, la narration est à la première personne)
  • son petit frère, Gilles 
  • les parents

 

Note : ⭐⭐⭐⭐⭐

Facilité de lecture : ⭐⭐⭐⭐⭐

Auteure : Adeline Dieudonné 

Maison d'édition : Le livre de poche

Nombre de pages : 211 p. 

 

Résumé :

Ils habitent dans un pavillon du lotissement qui ressemble à tous les autres. De loin ils pourraient paraître une famille ordinaire, ou presque. 

Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle de ses parents et celle des cadavres, avec la hyène. Son père est chasseur de gros gibier. Sa mère est transparente, c'est une amibe dominée par son mari.

Malgré la situation familiale anxiogène, les deux enfants parviennent à grapiller quelques instants de bonheur le samedi, où ils s'amusent avec les voitures de la décharge derrière chez eux.

Mais un jour, ils assistent à un violent accident. Dès lors, Gilles ne rit plus. Et elle, à seulement dix ans, va tout essayer pour revenir avant le drame, effacer cette nouvelle vie et la jeter dans une corbeille. Se débarrasser de ce brouillon de vie. 

Mais plus le temps passe, plus la situation familiale empire.

 

Mon avis :

Ce roman c'est... à couper le souffle. J'ai été totalement happée par la plume de l'auteure si authentique. C'est un coup de poing. Un uppercut en plein coeur. Un bateau qui coule. Les phrases sont simples sans fioritures, parfois sans verbes et la réalité dépeinte et  brutale.

Ce roman, ce n'est pas un simple roman. C'est le carnet de notre héroïne, c'est le carnet de sa survie. C'est l'angoisse qui s'immisce dans votre tête comme dans celle de la narratrice, sans que vous vous en rendiez compte. C'est la description d'une horreur sans zombie ni goule des marais. C'est simplement la vraie vie. 

 

Je mets peu de citations mais je pense que je devrai le faire : 

J'aimais la nature et sa parfaite indifférence. Sa façon d'appliquer son plan précis de survie et de reproduction, quoi qu'il puisse se passer chez moi. Mon père démolissait ma mère et les oiseaux s'en foutaient. Je trouvais ça réconfortant. Ils continuaient de gazouiller, les arbres grinçaient, le vent chantait dans les feuilles du châtaignier. Je n'étais rien pour eux. Juste une spectatrice. Et cette pièce se jouait en permanence. Le décor changeait en fonction de la saison, mais chaque année, c'était le même été, avec sa lumière, son parfum et les mûres qui poussaient sur les ronces au bord du chemin.

La vraie vie

Tag(s) : #livres
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